Vous voulez d’autres exemples de paysannes/paysans porteur de changements ? En voilà un autre.
Emeline est ingénieur agronome. Après une première expérience professionnelle de 7 ans à la fondation Nicolas Hulot à Paris, elle décide de reprendre une formation en maraichage, puis devient ouvrière agricole pendant 1,5 ans dans une ferme de maraichage bio. Elle s’associe alors à David sur une exploitation de 1,5 ha, où ils font du maraichage bio. Ils réalisent un chiffre d’affaires de 73 K€ et s’occupent évidemment de la commercialisation de leurs produits. Ils se versent un salaire de 1200 € seulement avec l’objectif d’atteindre 1500 € mensuels rapidement.
Emeline s’organise pour ne pas faire plus de 40 heures de travail par semaine sur l’exploitation ce qui est une vraie discipline. Car elle a par ailleurs de nombreux engagements associatifs : elle participe à un laboratoire de transformation de légumes (soupes, coulis, compote) pour écouler les surplus des paysans maraichers, elle est au bureau du « Joyeux marché » qui se tient mensuellement à Préchac (Gironde) où elle organise pour les artisans et paysans locaux qui viennent vendre leurs produits des animations (musiciens, restaurateurs, conférences). Elle est aussi au conseil de surveillance de Fermes en vie et au conseil d’administration du centre de formation agricole Beauséjour. Ah, j’oubliais, elle travaille 13 heures par mois au Civam de Gironde pour l’installation de maraichers et les recherches de financement.
Alors ces paysannes citoyennes, ça ne vous donne pas envie de les aider ?